Guy Georges Ficquet

Guy Georges Ficquet

Petit épouvantail


Petit épouvantail


Certaines angoisses t'assaillent
Petit épouvantail
Il faudra que tu ailles
Jusqu'au bout de ton effroi

D'une sœur Anne au sérail
Même si ton train déraille
Il faudra que la faille
Soit bien le toit de ton beffroi

Tout ton corps qui tressaille
Petit épouvantail
Il faut que tu travailles
À balancer ton détroit

Ce n'est pas une trouvaille
Il faut vaille que vaille
Te saisir à la taille
Le plus si mince de ton étroit

Petit épouvantail à l'horizon du bail
Tu n'auras plus de vêtements
Tu seras dépenaillé, tes p'tits bouts empaillés
Ne le s'ront plus vraiment
Quelques petites plumes au duvet de la lune
Seront ton seul tourment
Et puis quelle importance ces soucis à outrance
Ne sont que testaments.

 

 

Guy Georges Ficquet

Marmande


29/04/2014
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