Le voyageur de Nancy-Nantes
Le voyageur de Nancy-Nantes
Le voyageur de Nancy-Nantes
Pourquoi la vit-il
Si lente
Si lancinante
C'est bien qu'une brise soit passée entre les mégères
Dans les rangées sans déranger comme une onde légère
De la buée dessus ses verres qui a dû la rendre floue
Ou ses contours quoique sévères qui ont pu le rendre fou
Le voyageur de Nancy-Nantes
Pourquoi la vit-il
Si lente
Si lancinante
Ce qu'il avait compris en se tordant le cou
Est qu'il était épris sans en savoir le coût
De ses formes passagères vers quoi elles se destinent
Quand son cœur exagère des passions clandestines
D'insaisissables élans au travers en passant
Tout son corps s'envolant d'un espoir enlaçant
Il se précipita à l'héler ses avances emmêlant
Et ses pieds affolés qui va vite équivalent
Sur ce chemin de rail dans ce compartiment
Fallait tout attirail tout un assortiment
Pour que ce subtil rêve avant même de s'assoupir
Soit comme l'ultime sève du tout premier soupir
Le voyageur de Nancy-Nantes
Pourquoi la vit-il
Si lente
Si lancinante
C'est bien qu'une brise soit passée entre les mégères
Dans les rangées sans déranger comme une onde légère
De la buée dessus ses verres qui a dû la rendre floue
Ou ses contours quoique sévères qui ont pu le rendre fou.
Le voyageur de Nancy-Nantes
Pourquoi la vit-il
Si lente
Si lancinante
Guy Geaorges Ficquet
Marmande